Pays sous les projecteurs : le Maroc

Le Maroc a été frappé de plein fouet en 2020 par la pandémie et une grave sécheresse. Elles ont affecté deux pans importants de son économie : le tourisme et l’agriculture. Certains secteurs, comme l’industrie, ont toutefois bien résisté. De plus, une certaine reprise a été notée en 2021. Malgré des circonstances plutôt défavorables dans l’ensemble, Transuniverse Forwarding connaît une stabilité et même une légère augmentation des trafics.

Transuniverse est aujourd’hui un des leaders du marché dans le trafic de groupage sur le Maroc. Notre société occupe cette position grâce à la collaboration intense avec ses filiales Transuniverse France et Transuniverse Maroc, mais également grâce à l’association locale avec JTTL, transitaire et transporteur national marocain établi depuis plusieurs dizaines d’années.

Une capacité assurée

« Le trafic de groupage sur le Maroc est caractérisé par un grand déséquilibre : environ 90% est de l’export et 10% de l’import. Cela a un impact important sur la capacité en transport disponible sur le marché : les camions en provenance du Maroc acheminent surtout des produits sous température dirigée, ce qui fait que les frigoristes ont des difficultés à trouver du fret de retour. Grâce à sa position forte en Belgique et en France, Transuniverse peut leur proposer des volumes importants. Ceci permet de créer des liens privilégiés et de nous assurer d’une capacité suffisante. De ce fait, nous pouvons proposer une fréquence élevée des départs », explique Eva De Brauwer, Traffic Operator pour le Maroc chez Transuniverse à Wondelgem.

Synergies avec la France

Pour le Maroc, Transuniverse Forwarding travaille en synergie avec sa filiale Transuniverse France. La France, en effet, est un partenaire commercial de premier rang du Maroc, ce qui génère des trafics plus importants qu’en Belgique. Pour Transuniverse, cela constitue un double atout. « D’une part nous pouvons proposer des départs directs fréquents depuis la Belgique et la France vers nos centres de crossdocking à Casablanca et Tanger Med ; et d’autre part nous sommes en mesure de mutualiser les moyens et les flux. En effet, un camion peut quitter Wondelgem à moitié chargé et compléter le chargement à Paris ou Valence. De la sorte, nous pouvons assurer au total entre sept et douze départs par semaine vers le Maroc », précise Hervé Caplier, directeur de Transuniverse France.

L’atout de Transuniverse Maroc

Depuis 2018 Transuniverse Forwarding dispose de sa propre filiale au Maroc, qui compte 10 collaborateurs. Elle collabore étroitement avec JTTL à Casablanca, Tanger Med et à l’aéroport Mohammed V. Transuniverse Maroc assure les trafics internationaux et le crossdocking, tandis que JTTL effectue les dédouanements locaux ainsi que la distribution nationale. Cette collaboration est un ‘win-win’ tant au niveau de l’efficacité et de la qualité que de la rapidité » dit Frederik Boon, Export Manager chez Transuniverse Forwarding.

Les difficultés économiques qu’a connu le Maroc ces dernières années n’ont, dans l’ensemble, pas trop affecté Transuniverse. « Une baisse a été notée dans certains secteurs – le textile par exemple – mais cela a été compensé par une hausse de la demande dans le région de Tanger Med et dans l’automotive en particulier », précise-t-il.

Une économie sous pression

La crise du COVID-19 a en effet fortement impacté le Maroc en 2020, causant d’importantes pertes d’emploi dans plusieurs secteurs, dont le tourisme et le textile, et en conséquence des séquelles socio-économiques (dont un aggravement de la pauvreté). A cela s’ajoute que 2019 et 2020 ont connu une diminution significative de la production agricole à cause d’une sécheresse persistante.

Un secteur ayant mieux résisté est l’automobile. Le port de Tanger Med est en effet devenu un hub majeur pour cette industrie. Renault y exploite la plus grande usine d’automobiles d’Afrique. Les zones industrielles et logistiques de Tanger jouent un rôle croissant dans la production et la logistique des composants. De plus, le groupe Stellantis a ouvert en 2019 une usine près de Rabat, tandis que le Chinois BYD va construire une usine de  voitures électriques à Tanger Med.

La reprise économique mondiale en 2021 a toutefois permis au Maroc de reprendre des couleurs. Après une baisse du Produit Intérieur Brut (PIB) de 6,3% en 2020, une hausse de 7,2% a été notée en 2021.

Nuages noirs et éclaircies

Pour 2022 et 2023, les économistes s’attendaient à une croissance modeste (de +1,1% et +4,6% respectivement). La guerre en Ukraine, la hausse des prix des carburants, le renchérissement des céréales importées mettent toutefois l’économie marocaine à nouveau sous pression, constate la Banque Mondiale. De plus, l’inflation impacte fortement la consommation et une nouvelle sécheresse a fait chuter la production agricole de plus de 17%.

Outre ces nuages noirs, il y a heureusement également des éclaircies. Ainsi, la reprise du tourisme a été plus rapide que prévu. De même, le secteur industriel affiche une performance solide (mais en ralentissement).

Le Maroc en bref

  • Nom officiel : Royaume du Maroc
  • Capitale : Rabat (1,97 mio. d’habitants)
  • Superficie : 446.550 km² (= 15 x la Belgique)
  • Population : 35,3 mio. d’habitants
  • Chef d’État : Roi Mohammed VI
  • Chef du gouvernement : Premier ministre Aziz Akhenouch
  • Langues : arabe et amazigh (berbère)
  • Monnaie : Dirham marocain (1 MAD = 0,095 EUR)
  • Principales villes :  Casablanca (3,515 mio. d’habitants), Fès (1,172 mio.), Marrakech (1,13 mio.), Tanger (982.000), Agadir (805.000).
  • PIB : 115 mia. USD (Belgique : 522 mia. USD)
  • PIB/habitant : 3.059 USD (Belgique : 45.189 USD)

(Source : Flanders Investment & Trade)

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