Depuis ses débuts en 1983, Transuniverse Forwarding est active dans le trafic de groupage à destination et en provenance de la Grèce. Avec une moyenne de vingt départs de camions par semaine, notre société peut se profiler comme le leader du marché du groupage entre la Belgique et ce pays. Nous devons cette position non seulement aux délais de transit réduits, mais aussi à la qualité du service que nous avons pu développer avec deux agents performants.
« Notre trafic de groupage de et vers la Grèce est très nettement dominé par l’export : pas moins de 90% de nos volumes sont des exportations et seulement 10% des importations. La plupart des destinations sont situées à Athènes et dans ses environs, où se trouvent la plupart des industries. Elles représentent environ 80 % de notre trafic. Les 20 % restants sont essentiellement destinés à Thessalonique et à d’autres localités du nord du pays », explique Pascal Willaert, responsable pour la Grèce chez Transuniverse.
« Les produits que nous transportons sont très divers, ce qui est d’ailleurs typique pour le groupage : ce sont des marchandises palettisées, des meubles, des produits chimiques, des produits ADR, du textile et j’en passe. Selon la saison, entre 18 et 25 camions par semaine partent pour la Grèce. Grâce à l’importance des volumes et à la clientèle qui est très vaste, nous sommes en mesure de proposer trois à six départs par jour et un temps de transit de sept jours seulement, ce qui est exceptionnel sur ce pays », ajoute-t-il.
Bien que l’économie grecque ait été durement touchée par la crise bancaire au cours de la dernière décennie (voir ci-dessous), le trafic de Transuniverse a bien résisté. Depuis que le pays a retrouvé sa stabilité, ils sont de nouveau en hausse. « C’est dû en partie à l’excellente coopération avec nos agents GR Samson à Thessalonique et Logika à Athènes. Ce dernier en particulier nous donne un avantage concurrentiel dans ce trafic aussi important pour nous. sous l’impulsion de son jeune PDG, cette entreprise est – tout comme Transuniverse d’ailleurs – pleinement en train de se digitaliser. Il a une vision très dynamique du transport et de la logistique et voit les possibilités de croissance qu’offrent les investissements dans l’informatique. Logika dispose également d’un excellent réseau de distribution dans un rayon de 150 km autour d’Athènes, où se situe l’essentiel de l’activité économique », ajoute Pascal.
Sortie plus forte de la crise du crédit
Il y a exactement douze ans, en mai 2010, la Grèce était frappée frontalement par crise de la dette publique. Suite à cette grave crise, qui a d’ailleurs eu des répercussions dans le reste de la zone euro, le pays était menacé de faillite. L’Union Européenne et le FMI sont venus à son secours : ils lui ont accordé des prêts, mais en échange, le pays a dû réduire considérablement son déficit budgétaire et accélérer la modernisation de son économie. Ce n’est qu’en 2018 que la crise a été surmontée et que la Grèce a pu à nouveau voler de ses propres ailes. Mais le bilan de cette opération de sauvetage a été lourd : pendant ces huit années, l’économie s’est contractée d’un quart, tandis que le pouvoir d’achat des Grecs a presque diminué de moitié, notamment en raison de la forte augmentation des impôts et de la réduction des pensions.
La timide reprise qui se profilait (avec une croissance de 1,9% en 2019) a été contrariée par la pandémie : un des principaux piliers de l’économie grecque, le tourisme, a été frappé de plein fouet par la crise du Covid en 2020. Celle-ci a fait chuter le PIB a chuté de 9% cette année-là.
Le plan de transformation fonctionne
La situation a toutefois pu être redressée dès 2021, avec une croissance de plus de 8%. Dès le début de la pandémie, en effet, la Grèce s’était distinguée par une gestion politique judicieuse, soutenue entre autres par la transformation numérique rapide des secteurs public et privé, qui avait entamée encore avant la fin de la crise de la dette. Le plan de transformation de la Grèce élaboré pour revitaliser le pays et rendre son économie plus résiliente comprend quatre piliers : outre la digitalisation, il s’agit de la transition écologique, de la modernisation de l’emploi ainsi que de la stimulation de l’investissement privé via la transformation de l’économie.
Initialement, une croissance comprise entre 4,5 % et 4,9 % était prévue pour cette année-ci. La hausse des prix de l’énergie et la guerre en Ukraine ont toutefois entraîné une révision à la baisse de ces prévisions. Aujourd’hui, le gouvernement grec prévoit une croissance de l’économie de 3,1% en 2022.
Malgré les incertitudes qui se sont accumulées ces derniers temps, l’économie grecque semble en effet bien résister : les réformes structurelles après la crise financière ainsi que le plan de transformation ont effectivement rendu le pays plus résilient. La Grèce est même désormais considérée – malgré sa dette publique qui reste très élevée – comme crédible sur les marchés internationaux. Elle est également considérée aujourd’hui comme un pays d’investissement très attractif pour certains secteurs.
La Grèce en bref
- Nom officiel : République hellénique
- Capitale : Athènes (3,1 millions d’habitants)
- Population : 10,7 millions
- Superficie : 131 957 km² (= 4,3 x la Belgique)
- Chef d’État : Présidente Katerina Sakellaropoulou
- Chef du gouvernement : Premier ministre Kyriakos Mitsotakis
- Langue : grec
- Monnaie : Euro
- Villes importantes : Thessalonique (812.000 hab.), Patras (214 580 hab.)
- Produit intérieur brut (PIB) : 189 milliards USD (522 milliards en Belgique)
- PIB/habitant : 17.647 USD (45.205 USD en Belgique)
(Source : Flanders Investment & Trade)