Meet The Team: Christophe Malfait, Warehouse Manager

Dans le transport de groupage, la plate-forme de transbordement joue un rôle crucial. C’est là que les marchandises sont déchargées et qu’elles repartent presque immédiatement vers leur destination finale. Plus le transit est rapide, mieux c’est. La rapidité implique toutefois un risque d’erreurs. Christophe Malfait, Warehouse Manager, veille à ce que cette activité essentielle pour Transuniverse Forwarding se fasse de la manière la plus efficace possible tout en réduisant au maximum les erreurs.

Christophe travaille pour Transuniverse depuis un an et demi maintenant. « Avant cela, je travaillais chez Volvo Logistics à Oostakker. J’y ai commencé comme magasinier et j’y ai gravi les échelons jusqu’à devenir Teamleader Operations : j’étais responsable du trafic sortant des pièces détachées de camions Volvo pour le marché international. Mais après 24 ans, j’avais envie de relever de nouveaux défis. Je suis devenu Warehouse Supervisor chez Sano Rice à Gand, mais après environ deux ans, j’ai décidé de rejoindre Transuniverse en tant que responsable du cross-docking, ce qui correspondait davantage au savoir-faire que j’avais acquis chez Volvo », explique-t-il. Le centre de transbordement fonctionne 24/24 et 5/7 avec 35 personnes en différentes équipes.

Après quelques mois, Christophe est également devenu responsable de la division Handling, une équipe de six personnes. « Ce département assure le traitement correct de l’administration – comme les CMR et documents douaniers – et sert d’intermédiaire entre les opérations et le magasin. Ceci est important pour le traitement efficace des problèmes qui pourraient se poser », dit-il.

Handling et Logistics

Christophe est aussi en charge du département logistique. « Pour deux clients, nous assurons à Wondelgem également le stockage de leurs marchandises. L’un est un fournisseur de parquets stratifiés à cliquer et l’autre est spécialisé dans les chargeurs de batterie pour bicyclettes et voitures. Une équipe de dix collaborateurs gère les stocks, effectue la préparation des commandes et remplit les boîtes et les palettes, qui sont ensuite injectées dans le réseau de groupage », explique-t-il. Les trois départements – Warehouse, Handling et Logistics – sont donc très complémentaires. Plus l’interaction entre eux est bonne, plus la qualité du service est bonne.

Les exportations jouent un rôle dominant dans le réseau de groupage de Transuniverse. « Cette activité ne cesse de croître et en période de pointe, des goulets d’étranglement apparaissaient parfois. Nous nous sommes attaqué à ce problème d’une part en améliorant la communication avec les opérations et d’autre part en automatisant davantage. Ce dernier point n’est pas aussi évident qu’on le pense : le cross-docking est une activité complexe qui comporte de nombreux paramètres », explique Christophe.

Plus de qualité grâce à l’automatisation

La première phase de cette automatisation est désormais achevée, à savoir l’introduction du scanning de toutes les marchandises. « Auparavant, nous travaillions avec des listes de chargement et de déchargement que les opérateurs cochaient manuellement. Le scanning est plus précis et fiable, mais nécessite un peu plus d’actions de la part des opérateurs. Comme ils devaient adapter leur manière de travailler, ils ont pris un certain temps à s’adapter. Grâce à mon expérience chez Volvo, je connaissais les nombreux avantages du scanning et j’ai pu les convaincre plus facilement, ce qui a accéléré la mise en œuvre du système. Résultat : la visibilité est bien meilleure, les flux sont plus fluides et la qualité s’est améliorée de pas moins de 40% », note Christophe.

La première phase est donc derrière nous. À l’automne, nous lancerons la deuxième phase d’automatisation. Le client pourra non seulement suivre ses marchandises pendant le transport, mais aussi en interne dans le magasin de transbordement. Il pourra savoir plus rapidement si ses boîtes ou palettes ont déjà été reçues, si elles sont prêtes à être expédiées ou si elles sont déjà parties, etc.

L’objectif est de réduire encore le taux d’erreur, de rendre la traçabilité encore plus précise et d’améliorer la qualité de l’échange d’informations avec les clients et les destinataires. « Nous pensons que cette deuxième phase sera entièrement achevée dans l’année à venir », conclut Christophe.

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