Pays sous les projecteurs : la Suisse

La Suisse a des liens très étroits avec l’Union européenne, mais elle n’en est pas membre. Par conséquent, les transports depuis et vers ce pays sont plus compliqués que ceux au sein de l’UE. Ils nécessitent des connaissances et une expérience spécifiques, notamment en matière de douane. Transuniverse Forwarding, qui est actif depuis plus de 20 ans dans le groupage à destination et en provenance de ce pays, en dispose.

« La Suisse est une destination plus difficile qu’il n’y paraît. C’est dû non seulement aux règles douanières spécifiques, mais aussi au fait que le trafic est en déséquilibre. Les exportations vers ce pays sont considérablement plus importantes que les importations. Dès lors, nous avons une équipe spécialisée à Wondelgem et une collaboration avec un agent local, M+R Spedag à Muttenz (Bâle). Nous avons développé avec celui-ci une coopération excellente et efficace », explique Wim De Meuleneire, responsable Export vers la Suisse au sein de Transuniverse Forwarding.

Transuniverse organise 15 à 20 départs par semaine. Ceci signifie que tous les jours, nos sous-traitants fixes engagent au moins deux camions de groupage pour Transuniverse. Les camions de ligne se rendent dans deux dépôts de M+R Spedag, à Kaiseraugst (Bâle) et Schaffhausen. Notre agent se charge alors de la distribution finale. Les charges complètes et les charges partielles sont livrées directement aux clients.

Les camions empruntent les postes frontières de Saint-Louis, Thayngen ou Vallorbe pour le traitement des formalités douanières. « Une bonne préparation est indispensable, car les contrôles de la douane et de la police y sont stricts. Au sein de Transuniverse, nous disposons de déclarants en douane qui connaissent parfaitement les règles suisses et qui sont en mesure d’informer au mieux les clients sur les formalités administratives », souligne Wim.

« Pour équilibrer le plus possible notre trafic depuis et vers la Suisse, notre agent joue un rôle important. Nous prenons d’ailleurs également en charge pour M+R Spedag les envois de groupage en direction de la Belgique. De plus, les camions s’arrêtent dans certains cas en France et en Allemagne pour compléter le chargement. Au sein de Transuniverse, c’est Dirk Ghys qui prend en charge le trafic à l’import », précise-t-il.

Une économie florissante sous pression

La Suisse a une économie florissante, même si elle a connu quelques revers ces dernières années. Elle repose sur une main-d’œuvre hautement qualifiée et instruite. Les principaux secteurs d’activité sont les services financiers, les assurances, la haute technologie, les industries chimique et pharmaceutique, l’industrie manufacturière (machines et instruments de précision), l’alimentation et le tourisme.

Malgré sa situation au cœur de l’Europe et ses liens étroits avec l’Union européenne et ses États membres, la Suisse n’est pas membre de l’UE. L’adhésion a été rejetée par une majorité de Suisses lors d’un référendum en 2001.

Néanmoins, l’UE et la Suisse entretiennent des relations commerciales fortes. De ce fait, toute une série d’accords ont été conclus au cours des dernières décennies pour supprimer les obstacles le plus possible. Le pays est également – avec le Liechtenstein, la Norvège et l’Islande – l’un des quatre membres de l’Association Européenne de Libre-Echange (AELE).

Stimuler les exportations

La Suisse fait partie – tout comme la Belgique – des pays qui dépendent fortement du commerce extérieur. Jusqu’en 2015, les exportations étaient stimulées par la Banque nationale suisse grâce à un taux de change minimal de 1,2 franc pour 1 euro. Cette mesure avait pour but de protéger la monnaie suisse d’une hausse trop importante par rapport à l’euro. La Banque nationale a toutefois dû mettre fin en 2015 à cette politique, car elle s’avérait trop coûteuse. Depuis, le franc a connu une hausse par rapport à l’euro. A moyen terme, le franc pourrait même se rapprocher de la parité avec l’euro.

Cette intervention en 2015 n’a pas été sans conséquences : les exportations ont baissé et le tourisme entrant a diminué. Entre-temps, l’économie suisse s’est partiellement redressée et les exportations de machines, d’électronique, de produits chimiques et de produits pharmaceutiques ont à nouveau augmenté.

Cependant, la crise du Covid-19 a porté un nouveau coup à l’économie suisse. Le PIB a diminué de 5,3 % l’année dernière. Trois facteurs principaux en sont responsables : le manque de confiance des consommateurs, la baisse des investissements intérieurs et le recul des exportations. L’économie s’est redressée en 2021, la croissance devant atteindre 3,6 %. Les perspectives pour les années à venir sont elles aussi modérément positives.

 

 

La Suisse en bref

Capitale : Berne (143.165 habitants)

Villes importantes : Zurich (434.436 habitants), Genève (205.372), Bâle (177.860)

Superficie : 41.285 km² (1,4 x la Belgique)

Nombre d’habitants : 8.586.550

Chef d’Etat : Guy Parmelin

Chef du gouvernement : le Conseil fédéral conjoint, présidé par Guy Parmelin.

Langue : allemand, français, italien et rhéto-roman.

Monnaie : franc suisse (CHF) = environ 0,9 euros

Produit intérieur brut : 731 milliards USD (533 milliards USD en Belgique)

PIB/habitant : 85.300 USD (46.414 USD en Belgique)

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