Ellen De Cock a commencé à travailler en juin dernier comme responsable des ressources humaines chez Transuniverse Forwarding. Sa carrière a toujours été sous le signe des relations humaines dans des entreprises telles que La Lorraine, Acerta, ASAP et Napoleon Sports & Casino. Elle fait aujourd’hui ses premiers pas dans le domaine du transport et de la logistique, de plus dans une entreprise en plein essor. C’est un beau défi : il n’est pas facile de recruter dans un secteur caractérisé par un marché du travail en pénurie.
C’est la première fois dans votre carrière que vous êtes active dans la logistique. Qu’est-ce qui vous a attiré chez Transuniverse ?
Pour un responsable des ressources humaines, ce n’est pas le secteur qui est important, mais bien le contenu des tâches. Ici, je combine des responsabilités à la fois dans les « soft HR » et les « hard HR », ce qui est assez exceptionnel. Dans de nombreuses entreprises, les deux sont bien délimités. Le terme ‘soft HR’ désigne les aspects humains de la gestion du personnel, tels que les embauches, les évaluations, l’accueil, le ‘branding’ de l’employeur, etc. Hard HR réfère aux aspects plus opérationnels tels que la rémunération et la réglementation. Mon rôle est donc très généraliste, ce qui est attrayant. De plus, le bon contact avec les membres du comité de direction a également joué un rôle.
Le transport est-il différent des autres secteurs en termes de RH ?
J’ai dû m’adapter quelque peu, oui. Les gens interagissent de manière beaucoup plus informelle que dans les secteurs où je travaillais auparavant. La pression du travail y est également plus élevée, notamment parce qu’il y a beaucoup de pics. C’est aussi un secteur où de nombreux facteurs peuvent entraîner un dysfonctionnement de la chaîne logistique : un document manquant, un camion retardé, une ordre mal rempli… Cela peut entraîner des frustrations chez les employés. Le télétravail peut les exacerber, car vous ne pouvez pas vous rendre dans un bureau pour discuter d’un problème. Cela restera d’ailleurs un point d’attention puisque nous continuerons à travailler partiellement à domicile à l’avenir.
Transuniverse connaît une croissance rapide, alors que le secteur se débat avec une énorme pénurie de personnel. Comment faites-vous pour attirer de nouvelles personnes ?
Il n’y a pas que Transuniverse qui se développe rapidement. Dans la région de Gand, la demande en personnel est également très élevée dans d’autres entreprises de transport et de logistique. Il n’est donc pas facile de recruter de nouvelles forces. C’est pourquoi nous empruntons deux voies principales aujourd’hui. D’une part, nous travaillons avec une agence d’intérim interne, qui recherche les nouveaux employés et travailleurs. Deux jours par semaine, l’un de ses représentants travaille dans nos bureaux pour avoir un bon contact avec l’entreprise. D’autre part, nous travaillons avec les écoles et les médias sociaux pour attirer des jeunes. Les offres d’embauche sur notre site nous aident elles aussi à générer des candidatures.
Qu’est-ce qui figure sur votre liste ‘To Do’ à l’avenir ?
Un premier point d’action consistera à renforcer le ‘branding’, notre image de marque en tant qu’employeur. Il nous faut donc mieux faire mieux connaître Transuniverse en dehors du secteur, par exemple grâce aux médias sociaux. Le second est d’accorder plus d’attention à la formation, non seulement des nouveaux collaborateurs mais également du personnel existant. Ceci ne sera pas facile à organiser, compte tenu de la pression du travail et des mesures Covid. Un troisième point sur ma liste ‘To Do’ est d’accroître le bien-être des employés sur le lieu de travail. Collaborateurs heureux = collaborateurs motivés = entreprise saine !