Transuniverse Forwarding a bien absorbé le choc du Brexit

Alors que de nombreuses entreprises sont encore confrontées aux conséquences négatives du Brexit, Transuniverse passe à la vitesse supérieure pour faire face à une augmentation des volumes. « Comme tout le monde, nous avons connu des difficultés en janvier. Elles étaient surtout dues à certains clients en Grande-Bretagne, qui avaient sous-estimé les formalités. Grâce à l’expertise de nos spécialistes en procédures douanières et de nos planificateurs, nous avons bien pu absorber le choc. Nous augmentons même notre capacité », dit Kevin Van Ongeval, directeur des opérations de Transuniverse.

La plupart des entreprises exportatrices de l’Union européenne s’étaient bien préparées en prévision du Brexit. « Du côté des exportations, tout s’est déroulé presque correctement lorsque le Royaume-Uni a quitté l’Union Européenne le 1er janvier. De l’autre côté de la Manche, en revanche, ce n’était pas le cas. La plupart des entreprises britanniques pensaient – par ignorance ou par désinformation – que le changement serait ‘a piece of cake’. Résultat : du fait que bon nombre de documents manquaient ou étaient incorrects, une multitude d’envois n’ont pas pu être dédouanés. Ils se sont empilés dans les centres de transbordement au Royaume-Uni et en Belgique, provoquant des retards de plusieurs jours », explique-t-il.

« Les équipes de Transuniverse étaient bien préparées. Nous avons engagé de nouveaux planificateurs, élargi l’équipe administrative et déployé du matériel supplémentaire. Certes, tout ne s’est pas toujours déroulé comme nous l’espérions et nos partenaires à Londres, Birmingham et Hull ont connu eux-aussi des problèmes. Néanmoins, dans l’ensemble, nos opérations de transport se sont déroulées sans trop de difficultés. Dès lors, plusieurs nouveaux clients ont trouvé le chemin vers Transuniverse. Nous avons même dû temporairement refuser d’en accepter de nouveaux afin de pouvoir gérer les trafics dans ces circonstances difficiles », ajoute Kevin Van Ongeval.

Une rotation plus lente

Les choses se sont améliorées au cours du mois de février. « Pour beaucoup de nos clients réguliers, la routine commence à s’installer. Le trafic reste toutefois très intense – dans les deux sens – ce qui entraîne des problèmes de capacité. Ces problèmes sont exacerbés par une rotation sensiblement plus lente des semi-remorques et des conteneurs. Les formalités douanières dans les ports et dans l’arrière-pays britannique prennent du temps, ce qui fait que la rotation de ces matériels est plus lente qu’auparavant. Nous déployons davantage de semi-remorques et de conteneurs de 45 pieds, mais nous demeurons confrontés malgré tout à un certain manque de capacité », précise-t-il.

Du personnel supplémentaire

Transuniverse a également investi dans du personnel supplémentaire. «  Nous avons engagé de nouveaux spécialistes, même après le 31 décembre. Notre équipe pour l’UK a doublé ses effectifs et est passée à six personnes. Parallèlement, nous avons renforcé le personnel des services douaniers. Deux postes sont d’ailleurs encore vacants. En outre, nous avons investi des sommes importantes dans l’automatisation, afin d’optimiser la communication avec les clients, les destinataires, les ‘brokers’ et les agents » explique encore Kevin Van Ongeval.

Connaissance et expertise

« En raison des péripéties du Brexit, le Royaume-Uni est en train de devenir un marché de niche sur lequel la connaissance des formalités et des documents est cruciale. Les entreprises ayant cette connaissance et cette expertise en leur sein seront les leaders sur ce marché. Transuniverse est sans aucun doute l’une d’entre elles », déclare Kevin Van Ongeval. « Ces péripéties ont également un impact sur le coût des transports de et vers le Royaume-Uni. La rotation plus lente des équipements et le personnel supplémentaire représentent un surcoût structurel. À terme, cela risque d’avoir un impact sur les prix des transports ».

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