Depuis 2019, l’enseignement en alternance est possible au niveau du baccalauréat en logistique. Transuniverse Forwarding considère que cette formule est un excellent moyen de découvrir de jeunes talents… et de les attirer. A ce jour, cinq étudiants en gestion logistique de l’école supérieure VIVES à Courtrai ont déjà effectué un stage chez nous. Pour Abdellah Khltent, ce premier contact avec le « vrai » monde du travail a été un succès. Il a dès lors eu l’occasion de faire son ‘grand’ stage de trois mois chez Transuniverse au Maroc. Une expérience unique qui lui a beaucoup appris.
« Dès l’enfance, je me suis intéressé au transport et à la logistique. Lorsque j’étais dans un magasin, je regardais toujours l’origine des produits et me demandais comment ils étaient arrivés jusqu’à nous. C’est pourquoi je me suis inscrit pour un baccalauréat en gestion logistique. Par coïncidence, c’était la première année où l’enseignement en alternance était possible. Après une séance de ‘speed dating’, j’ai choisi Transuniverse », explique Abdellah.
« Pendant la deuxième année académique, j’ai travaillé un jour par semaine à Wondelgem. Sous la supervision de Theo, j’ai été affecté au département ‘Export Maghreb’. Au début, s’agissait surtout d’observer, mais très vite, il m’a confié de vraies tâches et même plus de responsabilités que ce à quoi je m’attendais », explique-t-il. Pendant la troisième année, les étudiants effectuent un stage de trois mois en entreprise. Ensuite, ils rédigent un mémoire basé, entre autres, sur cette expérience. Abdellah a eu l’occasion d’effectuer son stage chez Transuniverse Maroc à Casablanca. Il a utilisé cette expérience pour rédiger sa thèse : ‘Comment exporter des marchandises vers le Maroc’.
Un choc culturel
« Au début, j’ai ressenti un choc culturel. En Belgique, un stagiaire est considéré comme un futur employé. Au Maroc, il est considéré comme quelqu’un qui doit encore tout apprendre. Au début, on m’impliquait peu à peu dans le fonctionnement l’entreprise.Je suis heureux que la direction ait répondu positivement à ma demande d’en apprendre davantage. On m’a donné ma propre adresse e-mail et, progressivement, on m’a confié des tâches plus substantielles », explique Abdellah. « On m’a également donné la chance de discuter avec les douaniers – ce qui m’a été utile pour mon mémoire – et de leur poser des questions. Comment ils traitent les marchandises mal dédouanées, par exemple. »
D’autres langues
C’était aussi une expérience enrichissante au niveau linguistique. « La langue de communication informelle est le marocain, un mélange d’arabe et de français. Bien que ma mère m’ait appris cette langue, je trouvais parfois difficile de parler avec les autres employés. La langue des affaires est le français. On communique avec les clients par téléphone ou par e-mail dans cette langue, ce qui pour moi n’était pas évident. Au début, j’avais un peu de mal avec mon français scolaire, mais au bout d’un moment, ça allait mieux ».
Une expérience instructive
Abdellah estime que son stage et son séjour au Maroc étaient une expérience très instructive. Il a obtenu son diplôme en juin et a recommencé à travailler chez Transuniverse à Wondelgem. D’abord pour un job de vacances, mais à partir d’octobre, ce sera en tant que nouvel employé au service ‘Export Maghreb/Moyen-Orient’.