Pays sous le projecteurs : l’Irlande

L’Irlande a une économie en plein essor. Même pendant l’année 2020, pourtant marquée par le COVID 19, une croissance a été enregistrée. Le groupage sur ce pays est l’une des spécialités de Transuniverse. Son trafic croît même à un rythme plus rapide que l’économie irlandaise.

 

Fin 2018, Transuniverse a racheté GC-Trans à Herentals, une société spécialisée dans les trafics sur l’Irlande. Denis Glorie, son propriétaire, a rejoint l’équipe à Wondelgem. Il a dès lors contribué dans une large mesure à la croissance des transports de Transuniverse de et vers ce pays. « En 2018, nous avions trois départs par semaine vers l’Irlande. Aujourd’hui, nous comptons pas moins de 16 départs ‘westbound’ par semaine. Les importations en provenance d’Irlande sont passées d’un départ tous les quinze jours en 2018 à environ trois camions de groupage et de chargements partiels par semaine », explique Denis.

 

L’année dernière, les volumes de Transuniverse à destination et en provenance d’Irlande ont – malgré la crise sanitaire – à nouveau connu une belle croissance. Cette progression est due à la dynamique de l’économie irlandaise, à l’efficacité de notre service grâce à un partenaire irlandais renommé, à notre focus commercial, à la flexibilité du service ‘Irlande’ à Wondelgem et à la connaissance spécifique du marché de Denis. Cette dynamique n’a d’ailleurs pas échappé à de nombreux partenaires et agents de Transuniverse : nous leur proposons un service ‘eurohub », dans lequel nous acheminons via Wondelgem des envois de la Pologne ou de l’Italie vers l’Irlande et vice-versa.

 

« Transuniverse a des relations avec à peu près toutes les compagnies maritimes opérant sur l’Irlande. Nous n’expédions pas seulement via Dublin, mais aussi via Belfast et Cork. De plus, nous proposons une grande variété de matériels : des semi-remorques, des conteneurs, des ‘reefers’, des conteneurs à rideaux coulissants, des plateaux pour les marchandises hors gabarit, etc. », explique Denis.

 

Cette croissance se poursuit. Au premier trimestre de 2021, les exportations ont augmenté de pas moins d’un tiers. C’est en partie le résultat du Brexit : maintenant que les importations en provenance du Royaume-Uni sont soumises à des droits de douane et que les règles sont constamment renforcées, les entreprises irlandaises achètent davantage dans d’autres pays de l’UE. En outre, les cargaisons à destination de l’Irlande du Nord qui étaient auparavant transportées via le pont terrestre passent désormais par le port de Belfast. En effet, l’Irlande du Nord fait encore toujours partie de l’UE sur le plan douanier, malgré le Brexit.

 

« Nous commençons d’ailleurs à noter des signes de surchauffe du marché de la logistique en Irlande », constate Denis.

 

De pauvre à riche

Pendant longtemps, l’Irlande a été le pays le plus pauvre d’Europe occidentale, ce qui a entraîné plusieurs vagues d’émigration : entre 1850 et 1950, la population irlandaise est passée de sept millions à moins de trois millions d’habitants. Après la Seconde Guerre mondiale, le pays, qui était resté neutre pendant la guerre, s’est redressé. L’adhésion en 1973 à l’Union européenne (à l’époque encore la Communauté Economique Européenne) lui a donné une impulsion, mais la véritable percée économique a eu lieu dans les années 1990. L’Irlande a connu alors une période de très forte croissance économique (jusqu’à 9,9 % par an en moyenne). Le pays est devenu le ‘tigre celtique’. En 2006, il est même devenu le deuxième pays le plus riche (par habitant) de l’UE (après le Luxembourg).

 

Dans les années 1990, l’Irlande est passée d’une économie agricole à une dynamique économie d’exportation orientée sur les produits et services de haute technologie. De nombreuses entreprises informatiques et technologiques américaines, telles que Apple, Dell, Intel, Microsoft, Google, Facebook, Twitter et bien d’autres, y ont leur siège européen. L’industrie pharmaceutique y a également prospéré, avec Pfizer et GSK, entre autres.

 

Aujourd’hui, les services représentent 49% du PIB, l’industrie 46% et l’agriculture à peine 5%. Le secret de l’essor économique irlandais réside dans les faibles taxes pour les entreprises étrangères, les conventions salariales favorables et la qualité de l’enseignement.

 

Une reprise impressionnante

Après la crise bancaire de 2007/2008, l’Irlande a traversé une profonde récession, mais en 2014, l’économie a connu un rebond spectaculaire. Depuis lors, la croissance annuelle oscille autour de 8%. Au point que l’Irlande a été le seul pays de l’Union européenne à pouvoir présenter un taux de croissance pendant l’année ‘corona ‘ 2020, atteignant même les 3%. Cette tendance semble se poursuivre cette année. Pour 2021 et 2022, on prévoit une croissance de respectivement 3,4% et 3,5%. Ces taux seraient toutefois inférieurs à la moyenne européenne. Le Brexit et les soucis dans les flux commerciaux avec le Royaume-Uni en sont responsables.

 

Les exportations dominent

L’Irlande exporte beaucoup plus (170 milliards USD en 2019) qu’elle n’importe (101 milliards USD). Elle exporte principalement vers les États-Unis (31,8%), le Royaume-Uni (10,3%) et la Belgique (10,2%). Elle importe principalement du Royaume-Uni (22,5%), des États-Unis (15,5%) et de France (13,6%).

 

L’Irlande en bref

– Capitale : Dublin (527.600 habitants)

– Villes importantes : Cork (119.230 habitants) et Galway (75.529 habitants)

– Superficie : 70.282 km² (= 2,3 x la Belgique)

– Nombre d’habitants : 4,92 millions

– Chef d’Etat (président) : Michael D. Higgins

– Premier ministre : Micheál Martin

– Langues : anglais (langue principale) et gaélique

– Monnaie : Euro

– Produit Intérieur Brut (PIB) : 399 milliards USD (Belgique : 533 milliards USD)

– PIB/habitant : 80.779 USD (Belgique : 46.414 USD)

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