Le déclenchement de la pandémie et les temps turbulents qui ont suivi ont obligé de nombreuses entreprises à procéder à des ajustements radicaux. Transuniverse Forwarding a profité de cette période d’adaptations pour remettre en question son fonctionnement. « Notre entreprise s’est réinventée dans de nombreux domaines », dit Kevin Van Ongeval, Group Operations manager. Retour sur une année mouvementée mais couronnée de succès.
« Aujourd’hui encore, la quasi-totalité de l’équipe administrative travaille à domicile et provisoirement, cela restera ainsi. Les planificateurs viennent à tour de rôle au bureau car ils doivent parfois se rendre physiquement sur la plate-forme de transbordement. Ce bâtiment est d’ailleurs toujours interdit à toute personne dont la présence n’est pas absolument nécessaire. Heureusement, il est suffisamment grand pour que l’on puisse y travailler en respectant la distanciation sociale. Pour les vendeurs, les conséquences ont été les plus considérables : ils doivent constamment anticiper les éventuelles évolutions du marché sans pouvoir rencontrer physiquement la clientèle. Établir et entretenir des contacts via son ordinateur demande une adaptation certaine », explique Kevin.
« Nous avons donc dû réinventer notre fonctionnement. Cette crise, toutefois, a également été un excellent moment de réflexion : qu’attendent les clients de nous et comment devons-nous nous y adapter ? De nombreux processus ont été remis en question et ajustés afin de rendre l’organisation aussi légère et efficace que possible. Cela s’est traduit par des investissements dans l’informatique – comme la mise à jour de notre portail client et de notre logiciel douanier – et par des collaborations avec de de nouveaux partenaires solides. En Scandinavie, nous travaillons désormais avec LEMAN, en Italie avec Italmondo et depuis peu en Angleterre avec Europa Road », ajoute-t-il.
« En raison de la pandémie, la capacité est sous pression. Chaque camion est dès lors planifié de manière encore plus optimale et chaque kilomètre inutile est effectivement évité. Grâce à ces efforts, le chiffre d’affaires de l’activité d’expédition est resté stable l’année écoulée tandis que les marges ont augmenté », ajoute Kevin.
Augmentation du trafic malgré la crise
Le trafic sur la plupart des pays de l’UE a fait aussi bien en termes de ventes qu’en 2019 – à quelques dixièmes de pourcent près – ce qui est en soi un beau succès dans une année dominée par la crise du COVID-19. Quelques pays ont même connu une hausse sensible. Le démarrage des partenariats avec LEMAN et Italmondo a fait grimper le trafic sur la Scandinavie et l’Italie, ce qui nous a permis de réaliser une belle croissance des volumes.
L’Irlande a elle aussi connu une forte croissance, avec un chiffre d’affaires en hausse de 11 % l’année dernière par rapport à 2019. Cela s’explique en partie par l’acquisition il y a deux ans de GC Trans – spécialiste de l’Irlande – mais aussi par le Brexit : les marchandises qui passaient auparavant via la Grande-Bretagne sont désormais expédiées directement vers ce pays.
Le trafic de et vers la Tunisie a également bien évolué, entre autres grâce au changement d’agent (AST) il y a deux ans. Ce trafic continue d’ailleurs à croître de manière constante.
Il y a toutefois également des exceptions : « Le marché turc connaît des difficultés en raison de la situation économique du pays. Celle-ci cause un déséquilibre de la balance entre les exportations et les importations, ce qui a bien sûr un impact sur les prix du transport », note Kevin.
Et après la crise du COVID ?
« Dans l’ensemble, nous avons très bien traversé la période de travail à domicile obligatoire. Nous avons beaucoup appris de cette expérience. Lorsque la crise du coronavirus sera derrière nous, nous continuerons à travailler en partie à domicile, les employés venant toutefois plus fréquemment au bureau. Bien que le travail à domicile offre de nombreux avantages, il a également un revers. Ainsi nous avons remarqué qu’il crée une certaine distance entre les collaborateurs. Dès lors, nous attachons encore plus d’importance à la communication interne, afin de renforcer le lien entre l’entreprise et ses employés », conclut Kevin.