La Grèce est une destination importante pour Transuniverse, avec pas moins de 15 à 20 départs par semaine. Nous devons cette position forte à cette fréquence élevée, à notre longue expérience et à notre connaissance du marché grec. L’économie y renoue progressivement avec la croissance, offrant ainsi des opportunités aux exportateurs belges. C’est pourquoi Transuniverse a renforcé son équipe en recrutant Maria Papageorgiou, spécialiste du marché grec.
Maria est d’origine grecque et vit en Belgique depuis plus de 30 ans. Elle a d’abord habité à Beringen, où son père était mineur, puis à Gand. Elle travaille depuis longtemps dans le secteur des transports, en particulier dans les domaines du groupage et des chargements partiels. La Grèce est sa grande spécialité. Depuis avril, elle forme une équipe avec Pascal Willaert, Senior Traffic Operator, afin d’optimiser et de développer le trafic vers la Grèce.
« Actuellement, Transuniverse assure au moins trois départs par jour vers la Grèce. À certaines périodes, la fréquence passe à 20 camions par semaine. De nombreux grands clients expédient plusieurs palettes par jour, mais nous constatons également une augmentation des envois par les PME. De plus en plus d’exportateurs expédiant une ou deux palettes par semaine ont trouvé le chemin de Transuniverse », explique Pascal. Les camions réfrigérés font également partie des possibilités.
Logika, un facteur de succès
« L’un des facteurs de réussite de cette croissance est l’excellente collaboration avec notre agent grec Logika, qui assure la distribution finement maillée. Il dispose de centres de transbordement à Thessalonique et Athènes, ce qui nous permet de garantir des délais de livraison – de porte à porte – de seulement sept jours », ajoute-t-il.
« Grâce à sa gestion moderne et à son infrastructure informatique de pointe, Logika fait figure d’exception en Grèce. De nombreux transporteurs grecs sont assez conservateurs et ne savent pas, pour ainsi dire, ce qu’est l’EDI. Logika, en revanche, dispose d’une équipe de direction jeune qui mise fortement sur la numérisation. C’est donc un partenaire idéal pour Transuniverse », explique Maria.
« La communication digitale est donc optimale, ce qui n’enlève rien au fait que le contact personnel reste absolument nécessaire. C’est pourquoi ma connaissance du grec est un avantage évident. Non seulement pour discuter de questions ou de souhaits spécifiques avec les collaborateurs de Logika, mais aussi pour communiquer avec les chauffeurs », ajoute-t-elle.
L’économie grecque se redresse progressivement
Il n’est pas surprenant que le trafic de Transuniverse vers la Grèce continue de croître. L’époque où le pays était qualifié de « petit frère malade de l’Europe » est révolue. La grave crise de la dette qui a éclaté en 2010 et a contraint la Grèce à solliciter l’aide de l’UE et du FMI a finalement été maîtrisée après des années d’austérité et de réformes structurelles.
Aujourd’hui, la situation a donc fondamentalement changé. En 2024, la Grèce a enregistré un excédent budgétaire de 1,3 %, malgré une dette publique qui représente toujours 153,6 % du PIB. L’économie fait à nouveau preuve de résilience : une croissance de 2,1 % à 2,3 % est attendue pour 2025. C’est plus rapide que la moyenne de la zone euro, grâce à des investissements importants, entre autres de la part de multinationales, et à une reprise de la consommation intérieure.
Les importations en hausse, les exportations se redressent
En 2024, les importations grecques ont augmenté de 2,2 %, tandis que les exportations ont légèrement diminué de 2,1 %. Ce recul était uniquement dû au premier semestre, car les exportations ont repris sensiblement au deuxième semestre, avec une croissance de 5,5 %. Pour 2025, les analystes prévoient une nouvelle augmentation des exportations de 3 % à 4 %, notamment grâce à l’amélioration des chiffres de production dans le secteur alimentaire.
Opportunités pour les exportateurs belges
Le commerce bilatéral entre la Belgique et la Grèce est sain et prometteur. En 2020, la Grèce était le 33e plus grand acheteur de marchandises belges, avec une valeur d’exportation de 1,6 milliard d’euros. Les importations en provenance de Grèce se sont élevées à 336,6 millions d’euros cette année-là, ce qui a donné lieu à un excédent commercial belge considérable de 1,3 milliard d’euros.
Les exportations belges vers la Grèce comprennent principalement des machines, du matériel de transport, des pièces détachées, des produits pharmaceutiques, des produits chimiques et des denrées alimentaires. D’autre part, la Belgique importe principalement des denrées alimentaires, des produits agricoles, des textiles et des produits métalliques de Grèce. L’industrie alimentaire et des boissons joue également un rôle important dans le commerce bilatéral, la Belgique étant l’un des principaux fournisseurs de la Grèce.
