Transuniverse s’arme intensivement contre les cyberattaques
La cybercriminalité a un impact majeur sur les chaînes d’approvisionnement. Lorsque des ‘cybercriminels’ s’attaquent aux systèmes informatiques d’une entreprise de transport, ils perturbent non seulement ses activités, mais aussi celles de ses clients, ce qui cause des retards et des dommages financiers. C’est pourquoi Transuniverse Forwarding investit massivement depuis des années dans la cybersécurité afin de se protéger au maximum contre les cyberattaques.
Ces dernières années, plusieurs entreprises de transport ont été victimes de cyberattaques. Parmi les cas les plus connus, citons Maersk, Expeditors, Swissport et Port of Antwerp-Bruges. Selon les experts, pourtant, bon nombre de ces attaques sont restées dans l’ombre afin de ne pas nuire à la réputation des entreprises touchées. C’est pourquoi les autorités européennes prennent de plus en plus de mesures législatives pour mieux protéger les chaînes d’approvisionnement et les rendre plus résistantes face aux attaques numériques.
« Les efforts les plus importants pour garantir la cybersécurité des entreprises doivent toutefois être livrés par les entreprises elles-mêmes. Celles-ci n’en sont pas encore suffisamment conscientes : on estime qu’environ 40 % des entreprises belges (tous secteurs confondus) ont déjà été victimes d’une cyberattaque. Mais la prise de conscience progresse », explique Gunther Storme, expert digital du VIL, la plateforme flamande pour l’innovation dans la logistique.
Conscients de longue date
« Chez Transuniverse, nous sommes conscients des risques depuis longtemps. Depuis plus de dix ans, nous prenons des mesures pour nous armer contre les cyberattaques. Aujourd’hui, nous pouvons dire que notre niveau de protection est très élevé. Grâce à diverses technologies de détection et de réponse (Detect and Response), nous pouvons rapidement percevoir les activités suspectes et arrêter les attaques avant qu’elles ne fassent des dégâts. En maintenant à jour en permanence les ‘outils’ de sécurité, nous réduisons considérablement les vulnérabilités », explique Sven De Moor, responsable de l’infrastructure informatique et des réseaux chez Transuniverse.
En bonne voie pour la certification NIS2
La mise en conformité à la nouvelle directive européenne NIS2 (Network and Information Security 2) est une étape cruciale dans le renforcement de notre cybersécurité. En adoptant une approche structurée et en mettant en œuvre des mesures de sécurité solides, nous sommes en bonne voie pour obtenir la certification NIS2. Cette certification renforcera non seulement nos défenses contre les cybermenaces et notre résilience opérationnelle, mais permettra également d’accroître la confiance de nos clients et partenaires », dit-il.
Une formation pour mieux sensibiliser les utilisateurs
« Mieux vaut prévenir que guérir. Même si nous avons mis en place des systèmes pour nous protéger autant que possible – personne ne peut prétendre que son entreprise est à 100 % à l’abri des cyberattaques -, nous investissons également beaucoup dans la sensibilisation des utilisateurs. En effet, nous formons notre personnel à reconnaître les courriels de phishing et les liens malveillants. Par exemple, nous envoyons régulièrement des courriels d’hameçonnage à nos employés pour leur apprendre à réagir correctement. En outre, nous filtrons automatiquement tous les courriels entrants contenant un lien », ajoute Sven.
La continuité des activités est assurée
« Supposons qu’une cyberattaque ne soit pas repoussée à temps malgré toutes les mesures prises – comme je l’ai dit, personne ne peut garantir une sécurité étanche à 100% – nous avons mis en place les procédures et les systèmes nécessaires pour que l’entreprise puisse continuer à fonctionner. De plus, ces instruments empêchent que nos clients et nos fournisseurs soient eux aussi infectés ou que leurs données soient volées », ajoute-t-il.
« Transuniverse attache donc une grande importance à la cybersécurité. Nous investissons continuellement dans des systèmes avancés et des procédures strictes pour parer aux cyberattaques, garantir la continuité opérationnelle et protéger de manière optimale les données de nos partenaires », conclut Sven.
